Quelle yoga choisir ?

Le yoga prénatal

Méthode et bienfaits

Développé par Bernadette de Gasquet dans les années 1980, la méthode de yoga prénatal permet à la future maman de se préparer à un accouchement plus naturel, en apprenant à mieux connaître son corps, en apprivoisant sa respiration mais aussi en adaptant ses postures dans la vie de tous les jours.

Le yoga prénatal permet de se sentir plus en confiance, plus forte, d’avoir des clés pour savoir se positionner, respirer pour se relaxer, pour gérer la douleur, c’est un formidable complément aux séances de préparation à l’accouchement. D’ailleurs de nombreuses sages-femmes conseillent de prendre ce genre de cours en parallèle des séances de préparation.

Déroulement du cours

La séance se construit globalement comme une séance de hatha yoga et dure 1h15. Elle est limitée à 6 personnes.

Au début du cours, on fait un rapide tour pour savoir comment se sentent les élèves, si elles ont des maux particuliers. Cette étape est importante pour que le professeur puisse adapter les postures de yoga si besoin. Ensuite le cours commence avec un moment pour entrer dans sa respiration, des postures douces pour s’échauffer puis des plus dynamiques, et on termine toujours la séance par de la relaxation.

Périnée

Il faut savoir que Bernadette de Gasquet était professeur de yoga avant de devenir gynécologue. Cette double formation lui a permis de mettre en lumière certaines choses couramment pratiquées lors des accouchements allant pourtant à l’encontre de la physiologie et du bien-être des futures mamans. Son travail s’est surtout axé sur le périnée, zone très fragile chez la femme et qui doit faire l’objet de toutes les attentions dans la phase de préparation. Ce travail est en lien direct avec celui de la respiration, et cela permet un accouchement plus naturel et une meilleure récupération ensuite.

Contre-indication

Il est très rare de se voir contre-indiquer un cours de yoga prénatal. S’il y a des problèmes de col ouvert par exemple, la maman devra être au repos donc rester tranquillement chez elle. Sinon le professeur adaptera toujours les postures selon les commentaires faits en début de cours par les élèves.

On conseille souvent de commencer les cours au deuxième trimestre et pas avant. En réalité rien ne prouve que le yoga puisse déclencher des fausses couches lors du premier trimestre. Simplement, par précaution, certains centres préfèrent le déconseiller. 
Si la future maman fait déjà du yoga on ne va pas lui demander d’arrêter. Il faudra simplement que petit à petit, elle change sa pratique habituelle pour comprendre comment adapter les postures à son corps qui change. Parfois on ne le sent pas tout de suite, surtout lorsque le ventre ne prend pas encore trop de place, mais il est important d’acquérir les bonnes notions le plus tôt possible.

Méthode et bienfaits

Les postures sont douces, le plus souvent allongées ou à quatre pattes, et le cours se déroule avec bébé. En effet, si tôt, il est rare que les mamans aient un moyen de garde, et souvent elles allaitent.

Les séances vont avoir pour but d’aider à l’élimination, à la circulation, à détendre le haut du dos et la nuque, petit à petit à tonifier les abdominaux et le périnée. On va aussi revoir comment bien porter bébé sans se faire mal au dos, ainsi que bien s’installer pour l’allaitement. Outre ces aspects physiques, ce temps a aussi un réel bénéfice moral pour la nouvelle maman. C’est un temps d’échange, de rencontres avec d’autres mamans, un moment pour soi qui permet de se reconnecter à soi-même.

Déroulement du cours

Ce cours de yoga a une durée qui peut varier de 1h15 à 1h30 et limité à 6 personnes.

Le début du cours est un temps de rencontre afin de se connaître, de bien s’installer et surtout de bien installer bébé. Ensuite elle se poursuit par la connexion à la respiration, puis, selon le thème, le travail se portera sur le périnée, la détente du dos, des abdominaux…Et pour terminer une petite relaxation avec bébé ! Bien sûr, si vient le moment de l’allaitement, la maman peut prendre le temps qu’il faut pour ça. C’est vraiment un temps de pause que la jeune maman s’offre, un moment de détente et de soin de soi.

La pesanteur, ennemi numéro 1

Après un accouchement, le périnée, qui a été bien malmené durant la grossesse, est très fragilisé. C’est pourquoi à partir de la 8ème semaine post-partum les femmes sont amenées à faire des séances de rééducation périnéale. Cependant il faut savoir que le yoga postnatal peut être démarré en amont, à partir d’une semaine après la naissance, bien évidemment si la maman se sent d’attaque. Si on ne travaille pas rapidement sur le périnée le risque est la descente d’organes. Comme en Yoga prénatal, on va remettre l’accent sur le lien entre le diaphragme (et donc la respiration) et le périnée grâce à des postures ciblées.

Post-partum, une période délicate !

Il est très rare de se voir contre-indiquer un cours de yoga prénatal. S’il y a des problèmes de col ouvert par exemple, la maman devra être au repos donc rester tranquillement chez elle. Sinon le professeur adaptera toujours les postures selon les commentaires faits en début de cours par les élèves.

On conseille souvent de commencer les cours au deuxième trimestre et pas avant. En réalité rien ne prouve que le yoga puisse déclencher des fausses couches lors du premier trimestre. Simplement, par précaution, certains centres préfèrent le déconseiller. 
Si la future maman fait déjà du yoga on ne va pas lui demander d’arrêter. Il faudra simplement que petit à petit, elle change sa pratique habituelle pour comprendre comment adapter les postures à son corps qui change. Parfois on ne le sent pas tout de suite, surtout lorsque le ventre ne prend pas encore trop de place, mais il est important d’acquérir les bonnes notions le plus tôt possible.

Le yin yoga

C’est un yoga doux qui complète idéalement une activité physique dynamique. Il s’agit d’un yoga plutôt statique, ce qui permet la détente en profondeur avec des étirements de longue durée (de 3 à 8 min). Il aide à faire le vide et à se relaxer en profondeur tout en relâchant les tensions logées dans les tissus profonds.

Méthode et bienfaits

Les règles d’or du yin yoga sont les suivantes :

  • relâcher les muscles
  • ne pas aller dans la douleur
  • rester immobile
  • rester longtemps

Le yin a pour intention de venir étirer les tissus profonds tels que les ligaments, les fascias, les os, les tendons… On atteint ces tissus en désactivant totalement les muscles et en donnant au corps le temps d’entrer dans la posture (3 à 5 minutes en moyenne, parfois jusqu’à 8 dans les cours intensifs). On ne doit jamais avoir mal, il faut savoir s’arrêter au bon moment, se placer là où le corps a une sensation mais pas de douleur. Cela amènera un gain de souplesse et un renforcement des tissus conjonctifs (ou tissus profonds).

Déroulement du cours

 

Ce cours de yoga a une durée qui peut varier de 1h00 à 1h15 et limité à 5 personnes.

Contrairement à un cours de yoga classique, nous ne faisons que 8 à 10 postures en moyenne, celles-ci étant maintenues bien plus longtemps de façon statique. Des respirations sont incluses dans la pratique, ainsi qu’un temps de relaxation finale. Les cours se déroulent souvent en musique pour aider l’élève à déconnecter, le mettre dans une bulle et faciliter le relâchement des muscles. Un cours de yin est un cadeau qu’on se fait, une pause permettant d’aller un peu plus profondément dans sa pratique et dans sa connaissance de soi.